Synthwave (Rome)
> vendredi 21H00
Aujourd’hui nouvelle reine punk, Cristina aka Maria Violenza a fait le tour des squats, lieux alternatifs, caves d’appartement de tout l’hexagone depuis de nombreuses années. Sa sensibilité musicale est née dans les quartiers de Palerme en Sicile où elle commence à composer sous fond d’affaires de mafia, de fêtes des morts et de vie nocturne intense. Glaciales et chaleureuses à la fois ses compositions mélangent à la perfection les influences multiples avec lesquelles elle a grandi : grecque, romaine, gothique, byzantine, arabe, juive, espagnole, albanaise ou encore nord-africaine. Au fil des écoutes ses titres vous clouent au mur, les névroses s’accentuent, et l’accélération fatale des beats vous emmène dans le monde souterrain. Maria Violenza, c’est de l’exorcisme moderne avec pour outils un demi-beat-clavier, un looper, et des des riffs folklorique arabes.
« Rosa Balistreri, communiste convaincue, fut surnommée la Cantatrice du Sud et son succès un peu partout en Italie ne l’empêcha pas de finir sa vie en Sicile, dont les contrastes, la violence et la tendresse ont inspiré son répertoire. Maria Violenza reprend quelque part ce flambeau et sa ré-interprétation impressionne par son climat mortuaire, éloge funèbre d’une époque sociale ultra-violente qui aura certainement la peau des artistes les plus récalcitrants. Avant la fin des temps, il reste ce brûlot punk et immédiat pétri d’humeurs et d’humour noirs, indispensable et salvateur ». Adrien Durand – LES INROCKUPTIBLES
Maria Violenza :
Cristina – synthétiseur, guitare, voix